Romaric Sangars: La dernière avant-garde
« L’art se dégrade comme le reste, son moteur s’enraye, on se contenterait bien de quelques agents d’ambiance. »
Voici une prophétie issue d’une conversion. Celle de l’écrivain Romaric Sangars.
« L’art se dégrade comme le reste, son moteur s’enraye, on se contenterait bien de quelques agents d’ambiance. »
Voici une prophétie issue d’une conversion. Celle de l’écrivain Romaric Sangars.
L’art occidental est en panne. L’humanité s’essouffle. Plus de grand récit, plus d’ambition grandiose. Il est temps de faire renaître l’élan, d’en retrouver l’amorce : la révélation chrétienne.
Elle s’est affirmée, au xiie siècle, avec la mystique cistercienne, suscitant une formidable dynamique créatrice et spirituelle. Mais, depuis, cette dynamique s’est déréglée, nous livrant au néant. Privé de souffle, l’art s’épuise et patauge désormais dans la monotonie, la médiocrité, le bégaiement parodique. À présent, soit nous tombons dans l’abîme, soit nous nous donnons les moyens de franchir ce cap critique. L’art se doit de revenir à la révélation chrétienne et au rapport unique, supérieur aux modernes, qu’elle a pu nouer entre l’Homme, l’Histoire et la Raison.
Un essai inédit, intense et radical, qui entend rappeler la grandeur à laquelle nous sommes destinés.
Journaliste et écrivain, Romaric Sangars est l’auteur de romans comme Les Verticaux ou Conversion, et d’un essai remarqué, Suffirait-il d’aller gifler Jean d’Ormesson pour arranger un peu la gueule de la littérature française ?