- Nouveauté
Roberto de Mattéi/Jean-Pierre Maugendre: Vatican II, l'histoire qu'il fallait écrire
Roberto de Mattei, né en 1948, a été professeur à l’Université européenne de Rome et à l’Université de Cassino comme titulaire de la chaire d’histoire moderne. Président de la fondation Lépante, il anime le média Correspondance européenne. De 2004 à 2007, puis de 2008 à 2011, il a été vice-président du Conseil italien de la recherche Scientifique (CNRS). Entre 2002 et 2005, il fut également conseiller du gouvernement italien pour les questions internationales. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur l’histoire de l’Église: Apologie de la Tradition, Le ralliement de Léon XIII: l’échec d’un projet pastoral, etc.
Le 8 décembre 1965 prenait fin le Concile Vatican II, un des plus longs de l’histoire de l’Eglise, qui s’était ouvert le 11 octobre 1962 à Rome. Cet événement a profondément marqué la vie de l’Eglise et il conditionne encore largement les débats et les pratiques qui animent le Corps mystique du Christ au XXIe siècle. La réception du concile Vatican II, son dépassement, ses nouveautés, la compatibilité de ses enseignements avec le magistère antérieur nourrissent toujours d’âpres, et parfois rugueuses, controverses théologiques.
Cependant, soixante années après les faits, alors que tous les acteurs et témoins de cet événement ecclésial majeur ont comparu devant le Juste juge il convenait qu’enfin, une véritable histoire du concile Vatican II fût écrite. Les sources de première main sont abondantes et mêlent mémoires des acteurs et commentaires journalistiques à chaud. Il revient à l’historien d’observer les faits, d’en analyser l’enchaînement logique mais aussi de discerner les enjeux théologiques des différentes thèses en présence. Le professeur de Mattei a fait le choix, classique, de suivre l’enchaînement chronologique des faits, qui seul permet de comprendre la succession des événements et leurs logiques.
De très nombreuses notes et un index des noms cités contribuent à faire de ce travail, à ce jour, l’ouvrage historique de référence, indispensable complément des débats théologiques toujours en cours.