Guillaume Bernard et Corentin Stemler : L'empereur et les brigands
Deux cents ans après la mort, survenue en 1821, de l’un des plus grands chefs de l’État que la France ait connu, cette pièce est une manière de panser les blessures du passé pour penser plus sereinement l’avenir.
« L’empereur et les Brigands » a pour ambition d’être une œuvre littéraire et une évocation historique confrontant Napoléon Ier à un autre personnage, Le Lecteur, qui peut être interprété aussi bien comme sa conscience que comme le jugement de l’Histoire. Ce dialogue aborde l’essentiel des événements de la vie de celui qui fut successivement citoyen-général, Premier consul de la République et, enfin, Empereur des Français. Cependant, il privilégie un angle narratif particulier : le positionnement de « L’Empereur » vis-à-vis des « Brigands » de la Vendée. En effet, après la Constitution civile du Clergé voulue dès les débuts de la Révolution, Napoléon a rétabli la paix religieuse et mis fin aux guerres de l’Ouest, ce que ni la Convention thermidorienne ni le Directoire n’avaient réussi avant lui. Mais, au fond, que pensait-il des idéaux de la rébellion vendéenne ? Et quelle était sa réelle motivation face à cette dissidence ? Deux cents ans après la mort, survenue en 1821, de l’un des plus grands chefs de l’État que la France ait connu, cette pièce est une manière de panser les blessures du passé pour penser plus sereinement l’avenir.